Lexique Médico-Juridique

 Le Livre d'Or
 

 

Cancer de l’Estomac

 

Définition et Causes

Tumeur cancéreuse qui se développe le plus souvent à partir des glandes de la paroi de l’estomac. Les facteurs favorisants sont l’infection par un germe, Hélicobacter pylori, qui est une des principales causes d’ulcère de l’estomac, l’alcool, le tabac et diverses maladies de l’estomac. Les fruits et les légumes ont un rôle protecteur.

Fréquence

Cancer fréquent, mais avec une diminution de moitié de sa fréquence en 40 ans. Il se situe au 5ème rang des cancers en France avec 8 700 nouveaux cas par an. Sa survenue est rare avant 50 ans ; il est plus fréquent chez les hommes.

Signes et Symptômes

Le plus souvent, il n’existe aucun symptôme, et sa découverte est tardive. Les principaux signes sont une altération de l’état général, des douleurs au niveau de l’estomac, une digestion difficile avec une perte d’appétit et des douleurs en avalant (dysphagie). Des hémorragies digestives sont possibles. Parfois la découverte ne se fait qu’au stade des métastases du foie avec une ascite («eau dans le ventre»).

Examens

La fibroscopie de l’estomac (introduction d’un tube muni d’une fibre optique jusque dans l’estomac) permet de faire des prélèvements de tissu pour un examen au microscope (biopsies) et d’affirmer le diagnostic.

Evolution et Complications

Lorsque le cancer reste superficiel, le pronostic est excellent. Par contre, il est plus réservé en cas d’atteinte de ganglions ou d’un autre organe abdominal.

Traitement

Il est chirurgical avec une ablation partielle ou complète de l’estomac ainsi que des ganglions du voisinage. La chimiothérapie et la radiothérapie sont indiquées dans certaines formes rares ou en cas de métastases.

Prévention

Un certain nombre de stratégies de prévention sont à l’essai pour prévenir l’apparition de ce cancer : recherche systématique et élimination du germe présent dans les ulcères, administration de vitamine C ou de carotène. Après l’intervention chirurgicale, une surveillance est nécessaire par dosage dans le sang de l’antigène carcino-embryonnaire (ACE) qui permet de suspecter précocement une éventuelle récidive.




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