Lexique Médico-Juridique

 Le Livre d'Or
 

 
 

Arrêt cardiorespiratoire (ACR)

 

Définition et causes :

Interruption brutale de la circulation sanguine et de la respiration. Les principales causes sont cardiaques (trouble du rythme cardiaque lors d'un infarctus du myocarde....), respiratoires (crise d'asthme grave, obstruction par de la nourriture ou un autre objet...) ou accidentelles (traumatismes, intoxications, noyades...).

Signes et symptômes :

Le diagnostic est établi sur les constats suivants :

  • Une perte de connaissance brutale,
  • Une absence de respiration,
  • L'absence de pouls,
  • Une dilatation des pupilles (mydriases).

Examens :

Un appareil d'enregistrement cardiaque (cardioscope) permet de confirmer le diagnostic. L'apparition récente d'appareils appelés défibrillateurs semi-automatiques, qui peuvent être utilisés par des secouristes formés (pompiers, agents de sécurité, personnel  de cabine dans les avions...), représente un immense progrès, car, cas d'arrêt cardiorespiratoire dû à un trouble du rythme cardiaque, l'application très rapide d'un choc électrique peut permettre de faire repartir le cœur avec un rythme cardiaque.

Évolution et complications :

En l'absence de réanimation secouriste (massage cardiaque, bouche-à-bouche ou ventilation avec un ballon) dans les quatre premières minutes et de réanimation médicalisée dans les dix premières minutes, le taux de survie est très faible. Même dans les meilleurs cas, le taux de survie sans séquelles reste très faible, mais n'est pas nul, d'où l'intérêt de la mise en oeuvre le plus rapidement possible des "gestes qui sauvent".

Traitement :

La prise en charge secouriste comprend :

  • La reconnaissance rapide de l'ACR.
  • L'alerte immédiate.
  • Les gestes élémentaires de survie :
    • liberté des voies aériennes.
    • ventilation.
    • massage cardiaque externe.

La réanimation spécialisée nécessite la mise en oeuvre de techniques permettant de régulariser le rythme cardiaque, d'assurer une respiration artificielle et d'injecter des drogues (adrénaline) qui peuvent permettre de faire repartir le cœur.

Prévention et éducation :

L'éducation de la population aux gestes qui sauvent (attestation de formation aux premiers secours) et la diffusion de défibrillateurs semi-automatiques pouvant être mise en oeuvre par de simples secouristes pourraient améliorer les taux de survie des patients.




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